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LivresAnnuaires météorologiques • Du temps des froids
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Du temps des froids
chaleur amassée peut encore se maintenir, mais ne s'accroît plus, à moins qu'un 
vent méridional ne parvienne à y contribuer. Lorsqu'on est parvenu en fructidor, 
la chaleur amassée décroît insensiblement ; il ne fait chaud que dans les heures 
médianaires, et s'il se produit encore des chaleurs aussi grandes ou plus 
grandes que les plus fortes des jours thermiques ; ce sont des cas 
extraordinaires.
 

Rien assurément ne fut plus remarquable que l'état du ciel, presque constamment 
stationnaire pendant les jours thermiques de l'an VIII et de l'an XI ; et tout 
le monde en effet fut frappé de la longue et opiniâtre sécheresse qui eut lieu 
dans l'été de ces deux années, ainsi que de l'opiniâtreté du vent à souffler du 
nord-est, ou à y repasser, lorsque quelque cause l'en avoit écarté.
 

Du temps des froids.

A la suite d'un refroidissement graduellement accru pendant la médiane 
d'automne, et la première moitié de la solsticiale d'hiver, il se produit 
ordinairement quelques jours après le solstice austral, une série de temps 
froids, assez souvent soutenus ou tenaces, et qui sont ordinairement les plus 
intenses et les plus rigoureux de l'hiver.
 

Le temps des froids comprend une durée d'environ quarante jours, qui sont en 
opposition avec les jours thermiques, et auxquels on pourrait donner le nom de 
jours glaciaux ; 

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